Hail Ptilou,
Je pratique ce qu'on pourrait appeler de l'herboristerie complexe, mais pas à proprement parler de la chimie. J'utilise des plantes et me sert de matériel de chimie pour en extraire ce que je veux. Je ne suis pas à proprement parler un chimiste car je n'utilise pas de produit bruts comme certains sels ou liquides purs. Mais je ne suis pas non plus un herboriste limité à l'infusion de plantes qui ont été broyées dans un pilon. Je suis entre les deux et pour un homme du moyen âge j'aurais été plus que certainement un alchimiste. Je pense que cette appellation est liée au fait qu'elle s'approche de la chimie dans le sens où elle en est l'ancêtre.
En ce qui me concerne, je pense que les deux groupes avaient raison. Dans ton exemple on peut deviner que le premier groupe est celui des cartésiens scientifiques de nos jours où la science dissèque tout et explique tout en retirant toute notion de Magie et le second qui restait que sur sa position liée à la Magie énergétique pure et dure, sans matière.
Heureusement, certains de ces alchimistes avaient un peu de jugeote (et on les a mis au bûché pour cela) et ont appliqué le précepte de "science sans conscience, n'est que ruine de l'âme". Ils ont alors formé de groupes d'étudiants ou d'érudits débattant sur ce qu'est la matière, l'énergie, la vie, la mort... Ce qui a aboutit aux brides de philosophie alchimique que l'on a encore aujourd'hui.
Mais quoi ? "pierre philosophale"... changer n'importe quel matériaux impur en or, découvrir la notion d'éternité et de connaissance, n'était-ce là pas une transposition de cette recherche philosophique et scientifique, faisant de l'ignorance connaissance et de l'éphémère éternel ?